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De nombreuses questions ont été posées et des affirmations parfois peu précises ont été faite sur ce sujet, ci-dessous les chiffres officiels :

Marché global initial : 110 M euros (90 M euros pour la précédente Arena prévue en bord de Loire)

Marché global de performance : 142 M euros

  • Révision de prix pour 12M euros
  • 5 avenants pour 20M euros
    • passage d’une salle 8 000 à 10 000 places
    • modification salle de spectacle
    • aménagement intérieur : friterie, rideau

il faut ajouter également :

  • 2M euros de prestations intellectuelles (bureau de contrôle…)
  • 7,5M euros d’aménagement extérieurs :
    • parkings
    • voie nouvelle
    • voie cyclable
  • 6,4 M euros pour la Nouvelle station de tram

soit un budget d’environ 160 millions d’euros (en investissement) …

Budget Prévisionnel 2023 : quelques éléments sur mon intervention

Je ne reviendrais pas sur les orientations budgétaires et notamment mes propos du précédent Conseil municipal sur la situation des collectivités, et le soutien de l’Etat dans le cadre de ses dotations

Nous avons besoin d’une nouvelle stratégie municipale sur le sport de Haut niveau suite au (re) transfert d’Orléans Loiret Basket et de l’USO Football, avec un joli flou sur l’avenir de l’ ECO Volley. Aucune mention dans le budget pourtant un impact de plus de 2M euros .

 Augmentation de 2% , 200K euros pour le CCAS, soit moins que l’inflation …

Situation sociale nationale, dont Orléans n’est pas exclu.

Constat : Envolée des prix, situation économique, précarité énergétique … / La demande d’aide alimentaire a doublé selon l’étude de la banque alimentaire / Baromètre du secours populaire, de nombreux foyers qui basculent sous le seuil de pauvreté  =  angoisse des enfants face à la pauvreté à doublé en 10 ans

Je tiens à saluer le travail des travailleurs sociaux, et agents de la ville, mais le rôle des élus est de fixer les orientations et les ambitions.

Ambition : mener une réelle politique publique de réduction de la pauvreté dans notre ville

Méthode : Un combat révolu contre le non-recours aux droits, famille en souffrance, les personnes âgées isolées, les personnes à la limite de l’extrême pauvreté …

 3 propositions ou expérimentations sur lesquels nous sommes prêts à travailler avec vous en 2023

  1. Construire un nouveau dispositif social : Bon alimentaire Marché

à nouveau cette proposition de travailler sur des bons alimentaires à utiliser sur les marchés alimentaires de notre ville

Une approche différente de l’alimentation et du rapport à nos producteurs locaux .

2. La création d’une Mutuelle communale :  

Comment faciliter le recours aux soins, en développant l’accès en travaillant sur l’offre de soin main mais aussi en reflechissant sur

+ de 3 000 communes ont déjà proposé ce dispositif

En raison de l’augmentation des tarifs et de la baisse des remboursements des soins, un grand nombre de Français ne souscrit pas à une mutuelle santé. Une problématique qui inquiète les communes

Facilité l’accès aux soins pour toutes et tous

Une mutuelle communale a pour but de proposer une complémentaire santé à des tarifs préférentiels négociés avec des organismes privés. Si elle n’est pas obligatoire, elle présente toutefois des avantages. On estime que l’économie réalisée par les bénéficiaires varie entre 30% et 60%.

Les mutuelles communales sont accessibles au plus grand nombre. Aucune information sur l’âge, les antécédents de santé et les ressources n’est demandée.

Les démarches sont simplifiées. La commune se charge de comparer les propositions et de retenir la plus avantageuse. Les adhérents n’ont pas à effectuer un travail de recherche ou de comparaison entre les offres.  

Les profils intéressés par ces mutuelles sont principalement des étudiants, demandeurs d’emploi et retraités.

3. Expérimenter le Territoire Zéro Chômeurs de longue durée sur 3 quartiers de la ville :

Un dispositif reconnu crée en 2016, relancé en 2020 – 127 projets en cours ( Exemple de Poitiers)

L’objectif de cette expérimentation qui prend du temps à construire est de montrer qu’il est possible à l’échelle d’un territoire, sans surcoût pour la collectivité, de proposer à tout chômeur de longue durée qui le souhaite, un emploi à durée indéterminée et à temps choisi, en développant et finançant des activités utiles et non concurrentes des emplois existants pour répondre aux besoins des divers acteurs du territoire : habitants, entreprises, institutions…

L’expérimentation se fonde sur trois hypothèses qui permettent de penser qu’il est humainement et économiquement tout à fait possible de supprimer le chômage de longue durée à l’échelle des territoires :

Personne n’est inemployable : lorsque l’emploi est adapté aux capacités et aux compétences des personnes.

Ce n’est pas le travail qui manque : un grand nombre de travaux utiles, d’une grande diversité, restent à réaliser.

Ce n’est pas l’argent qui manque : la privation d’emploi coûte plus cher que la production d’emploi supplémentaire.

Grâce à ce dispositif fondé sur le volontariat, les personnes accompagnées sont employées en contrat à durée indéterminée par des entreprises de l’économie sociale et solidaire dites entreprises à but d’emploi (EBE), pour des activités non couvertes par le secteur privé des bassins d’emploi concernés (recycleries, épiceries ou garages solidaires, etc.).

C’est un outil supplémentaire à la main des territoires pour apporter une réponse concrète aux personnes les plus éloignées de l’emploi.

La démarche consiste à créer une entreprise « qui fonctionne à l’envers » : d’abord elle embauche, et on y recherche ensuite une activité adaptée aux salariés. 

Délibération 5 : Rapport égalité Femme Homme

Dans la continuité des propos de ma collègue Dominique TRIPET, sur la nécessaire prise en charge des agresseurs pour les sortir des logements familiaux, les « désarmer », et expérimenter des lieux pour les accompagner.

Je suis également intervenu sur le sujet du harcèlement dans les transports en commun, et dans la rue, pour que la ville et la métropole se saisissent de ce sujet pour sensibiliser les témoins et soutenir les victimes. « Vous n’êtes pas seul.e »

Sport féminin : sans revenir sur la situation récente de l’USO Foot, le sport féminin est à soutenir et à valoriser. Il est nécessaire de rapprocher la pratique sportive de toutes les filles, et notamment à l’approche des JO de Paris.

Délibération 8 : Débat d’orientation Budgétaire 2023

Le Débat d’Orientation Budgétaire s’inscrit dans un contexte particulier soit la sortie d’une crise sanitaire avec le COVID, et l’entrée dans une crise énergétique, mais également économique et sociale. Mon propos s’attardera d’abord sur ce contexte et les capacités d’agir avant d’aborder les orientations stratégiques présentés ici.

Car oui, pour qu’une collectivité puisse agir, elle doit en avoir les moyens. A Orléans comme ailleurs, la question se pose sur cette capacité à faire. Le congrès de l’Association des Maires de France ne dit pas autre chose en positionnement le pouvoir d’agir comme fil rouge de ces travaux fin novembre.

Certes le gvt affiche une volonté d’augmenter la DGF, mais cet effort n’empêchera pas les collectivités de voir leur pouvoir d’agir diminuer, si l’inflation persiste l’impact sera considérable pour les ressources des collectivités. Le bouclier tarifaire concernant les dépenses énergétiques est nécessaire non pas impacté sur l’imposition des ménages, mais bien auprès des super-profits des grands groupes de l’énergie.

L’augmentation du point d’indice des fonctionnaires, tant attendu, impacte également les finances et doit être pris en compte dans cette situation.

Je n’évoquerais pas la suppression absurde de la CVAE prévu en 2024, qui ne concerne pas le budget de la ville, mais celui de la métropole.

Donc oui, les collectivités doivent faire des efforts, et elles les font, mais il est indispensable que le gouvernement redonne sa confiance aux communes qui sont des échelons de proximité, de responsabilité et de réactivité. Le soi-disant pacte de confiance évoqué par le Gvt doit se concrétiser au-delà des mots, et ne pas devenir un nouveau pacte de Cahors en plus contraignant, et donc envisager l’indexation de la DGF sur l’inflation.

Car malgré tous ces sacrifices imposés, la commune reste l’échelon de référence pour les citoyennes et citoyens. Elle est, avec l’ensemble des collectivités, un exemple de vertu budgétaire. Pour mémoire, l’ensemble des collectivités ne représentent que 9 % du déficit public. C’est pourtant elles qui continuent de faire les frais d’une trop grande partie des politiques de réduction des dépenses.

Revenons à Orléans, dans ce contexte la ville fait des choix et s’inscrit dans des orientations. Comme le disait Pierre Mendes France, Gouverner c’est choisir.  Les orientations présentées ce soir, ne sont pas nouvelles et s’inscrivent dans une certaine continuité depuis 2001. Autant je salue la constance, autant aujourd’hui je m’interroge sur leur pertinence.

Sur la question environnementale, comment pouvez-vous nous dire en séminaire, « on est beaucoup trop lent, on ne va pas assez vite » et ne pas traduire ce constat dans les actes. Le discours n’a de sens que dans sa traduction opérationnelle, il ne s’agit sinon que de communication.  Cela fait plus de 20 ans que vous dirigez cette ville, n’avez pas eu le temps et les moyens d’agir ? Les assises de la Transition doivent permettre de concrétiser cette ambition affichée et nous serons très attentif à sa mise en œuvre.  Essayons de mobiliser les crédits de l’Etat et de son fond Vert doté d’ 1.5Md d’euros qui a identifié l’énergie décarbonée comme axe prioritaire, pour un véritable effet levier des projets municipaux.

Sur la question des investissements, les chantiers des mails, de la place d’arc, des Halles et du conservatoire sont annoncés, et comme Gouverner c’est prévoir, nous devons pouvoir construire une approche et une vision pluri annuelle de ces investissements et de leur impact sur les finances de la ville. Sans jouer les oiseaux de mauvais augure, on peut déjà prévoir que les enveloppes seront dépassées, ne le subissons pas et pilotons c’est projet en transparence. Déjà demandé en 2021, l’élaboration d’un document de suivi à l’image d’un plan pluriannuel d’investissement est nécessaire. Il est nécessaire aussi d’accélérer le déploiement des « cours oasis » dans les écoles, mais aussi l’isolation des bâtiments. Un point particulier, je constate encore cette année, l’absence de crédits mobilisé pour repenser la Maison de Jeanne d’Arc.

Pour terminer, je regrette que les orientations budgétaires 2023 n’annoncent pas un budget de crise pourtant si nécessaire dans ce contexte. Un budget ambitieux face aux enjeux climatiques, et tout aussi ambitieux face à la crise sociale. Nous attendons maintenant les éléments du Budget prévisionnel qui viendront je le souhaite nous contredire, mais permettez-moi, ce soir, d’en douter.

Délibération 28 : Rapport d’activité de l’O (piscine) 2021

Situation et services dégradée / pénalités / une augmentation tarif imposée en 2022.

Tribune Orléans Mag Septembre 2022

Le Conseil municipal du 22 septembre 2022 a mis à l’ordre du jour la requalification des mails et la restructuration de la Place d’Arc.

Le sujet est assez partagé. Le centre commercial Place d’Arc est une « verrue » urbaine qui nécessite une requalification d’ampleur. On constate de nombreuses cellules commerciales vides et un manque d’attrait pour ce type d’équipement.

Sur la place d’Arc et le projet présenté évoque la création de 8 500 m2 commercial supplémentaire et de 5 000m2 de logement.

3 sujets : urbain / logement / commercial

Le sujet urbain concerne , notamment les déplacement de la circulation du tram avec la suppression du centre bus. La circulation automobile enterrée sera supprimée. Les 40 000 véhicules qui circulent d’este en ouest et les 30 000 piétons qui circulent du Nord au Sud se retrouveront sur le même niveau que le passage du tram.

Le sujet du logement avec une tour de 30m de haut créée à l’angle de la rue Albert 1er

et surtout le sujet commercial, avec la création de 8500m2 supplémentaire qui risque de déséquilibrer la situation commerciale du reste du centre-ville. Quid des Galeries Lafayette ? Egalement, le sujet de l’accès des livraisons sur l’axe de l’avenue de Paris ? ou encore la connexion avec la gare SNCF et la gare Routière ?

Se pose aussi la question de l’avenir de la présence de La Poste ? Le bureau de Poste sera-t-il maintenu ?

La question de l’enveloppe financière présentée à 30M euros (!) se pose au vu de l’ampleur des travaux. 17.5 M d’euros seront mobilisés auprès de la métropole. Ne serait-on pas plutôt sur un projet autour des 40 voir 50M d’euros ?

Un début de chantier en 2025, sur la même période que la requalification des mails.

Sur la requalification des mails :

Un sujet ancien qui trouve sa source dans les réflexions de Michel de La Fournière dans son ouvrage « Orléans sur Loire ». Le projet : Recoudre la ville entre le centre ville et les faubourgs, mais aussi de supprimer l’autoroute urbaine qui traverse la ville. Un projet également présent dans le programme de Jean-Pierre Sueur en 2001. Mais le projet a un peu évolué avec l’ajout d’un parking 500 places (à 25m du parking du Baron -Patinoire souvent peu occupé) . La volonté affichée est néanmoins à saluer avec une attention sur les déplacements cyclables, le transport en commun en site propre, et la volonté de travailler sur l’ensemble des mails. Cet aménagement trouve aussi du sens avec la restructuration du site l’ancien hôpital Porte Madeleine et de l’arrivée de l’université.

Ressources :

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/orleans-la-ville-lance-le-projet-de-restructuration-du-centre-place-d-arc-1663873687

https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/13-500-metres-carres-de-logements-et-de-commerces-a-orleans-place-d-arc-devrait-s-agrandir_14188023/

Retrouver les interventions sur la chaine Youtube de la métropole d’Orléans :

Résumé rapide de mes interventions

Achat du bâtiment Caisse d’Epargne Rue des Cures / achat du bâtiment de La Poste boulevard madeleine / 1,5 Millions € pour l’achat dans les Halles Châtelets   

Communication 14 Gestion de l’eau :

L’Eau un bien commun et vital, il est nécessaire de garantir sa maitrise. Un service public essentiel. Ne pas écarter les citoyens de ces décisions. Le choix d’une régie n’est plus dogmatique mais à fort enjeu. Protection des ressources (quantité et qualité) Demande d’un débat ouvert et transparent. Un sujet qui ne doit pas être uniquement technique, fort enjeu de sobriété, de récupération, d’entretien. J’ai demandé un débat plus global nécessaire sur l’utilisation de l’eau en ville.

Sans réponse sur le nombre de branchement au plomb restant à changer

Délibération 25 : Gestion des arbres

Question sur l’avenir des tilleuls de la place Domremy (St Marceau) – préserver nos arbres à maturité et des ilots de fraicheur dans nos quartiers

Délibération 31 Vinaigrerie Dessaux (question d’un.e orleanais.e)

Un bâtiment emblématique de l’histoire d’Orléans, qui devait devenir un lieu de culture. Un lieu d’exposition, de création. Lancé en grande pompe en 2017, pour un enterrement en toute discrétion en 2022.

Projet de la ville : Transférer le site à un promoteur pour des « logements très qualitatifs » de standing… d’un projet public à un projet pour quelques-uns  Un « choix » assumé par la majorité.  Avenir du parking de la Tour Neuve ?

Un abandon historique sans retour …  Lieu qui aurait pu être étudié pour la nouvelle maison des associations ? un vrai musée Jeanne d’Arc ? un lieu d’exposition ? à réhabiliter par partie pour lisser les investissements ?

Terrain « Bricorama » Avenue Libération / Halte routière

Questionnement sur la requalification de la seule gare internationale d’Orléans (derrière Pat à Pain)

Une porte d’entrée de notre ville pour de nombreux touristes  

Fac de médecine « Zagreb » :

Seulement 7 jeunes inscrits à ce jour / Refus de participation à l’association créée ad hoc / quel est le seuil d’ouverture ?  Concurrence avec l’université de médecine qui s’ouvre à Orléans avec la création du CHU. Toujours aucun accès aux documents qui lient la ville et l’université de la fac de Zagreb malgré nos très nombreuses sollicitations, aucune indication sur la localisation de la formation.  

Augmentation des tarifs Restauration scolaire : Opposition ferme face à la situation des familles

A l’initiative des élus de gauche du Conseil départemental du Loiret, une mission d’information et d’évaluation a été instituée en décembre 2021. J’ai été nommé pour cette occasion vice-président de cette instance. La mission a travaillé durant 5 mois, avec de nombreuses auditions et visites terrain. Avec notamment les syndicats des professionnels de la protection de l’enfance, une jeune sortie de l’ASE, des acteurs de terrain, des associations, de la Maison de l’Enfance, les services psychiatriques de Fleury, les représentants de la Justice (Procureur, juge pour enfant) mais aussi un avocat spécialiste de ces questions, les agents du départements, des représentants des assistants familiaux…

Des auditions parfois douloureuses et émouvantes pour des non professionnels de ce domaine, mais nécessaires pour apprécier cette situation particulière et identifier les leviers à mobiliser. Certes la crise de la protection de l’enfance est nationale, mais notre Département a sous financé cette politique depuis de trop nombreuses années.

L’objectif de cette mission était d’évaluer toutes les étapes de la politique de la Protection de l’Enfance et d’apporter des solutions à mettre en œuvre, pour garantir les droits des enfants. Le constat de la mission est sans appel sur la situation de crise de ce secteur et tout particulièrement dans le Loiret. Les choix politiques de ces dernières années ont largement amplifié ce phénomène. (suppression des Contrats Jeunes Majeurs, suppression de places d’hébergement, non entretien des locaux, recrutement insuffisant…)
Le rapport final, adopté à l’unanimité des membres de la mission et présenté en session le jeudi 16 juin 2022, contient 51 recommandations de qualité, concernant toutes les composantes de la Protection de
l’Enfance, de la prévention jusqu’à la sortie des dispositifs, avec la mise en place de mesures renforçant le dialogue avec les partenaires, la revalorisation et la reconnaissance des professionnels, la rénovation des locaux, la création de nouvelles places d’hébergement encadré, la généralisation du Parcours Réussite Insertion (afin d’éviter les « sorties sèches » des dispositifs d’accompagnement) . Le fait qu’un SDF sur 4 soit un ancien de l’ASE ne doit plus être une fatalité.

En tant que membre de la commission départementale qui suit la protection de l’enfance, je serai très attentif à la mise en œuvre rapide de ces préconisations. Nous avons réussi grâce à cette mission à objectiver la situation de la protection de l’enfance dans le Loiret, le Loiret a maintenant les éléments pour répondre à cette urgence.

Je tiens à remercier tous les interlocuteurs de cette mission et toutes celles et ceux (professionnels ou non, ancien élu et députée ) qui ont alimenté mes analyses et réflexions par des échanges directs et constructifs en marge ou durant de cette mission.

Ci-dessous le rapport d’information et d’évaluation accompagné des 51 préconisations

Ce rapport s’inscrit dans un contexte particulier, à la fois départemental et national, avec une situation de la Protection de l’Enfance en crise, avec la question des places insuffisantes pour accueillir en structures ou en familles d’accueil, des placements judiciaires non-effectués, une crise d’attractivité des métiers, un turn-over dans les équipes … Nous avons vu aussi avec la crise sanitaire et selon les professionnels du Loiret une augmentation des violences intrafamiliales suite aux confinements.

Nous sommes dans une situation d’urgence dans la Protection de l’Enfance dans le Loiret. Les syndicats et tous les professionnels nous ont alerté de manière très forte. Aujourd’hui, il y a un certain constat d’échec d’une partie de la Protection de l’Enfance de ne pas pouvoir accueillir tous les enfants et de voir des jeunes quitter les dispositifs sans être accompagnés.
Aujourd’hui, 1 SDF sur 2 est un jeune qui est issu de l’ASE. Nous avons une responsabilité particulière pour travailler sur la sortie du dispositif. Malheureusement, c’est un sujet qui a très peu occupé les débats présidentiels et législatifs ; on aurait pu attendre un positionnement sur ce sujet de manière un peu plus forte.
On en arrive à ce rapport et je m’associe à tout ce qui a été dit sur la qualité du travail d’écoute, la qualité des auditions, des intervenants, la qualité du travail des services et la qualité de l’animation de Florence Galzin pour permettre à chacun de s’exprimer librement, toutes les paroles ont été entendues dans ce rapport. Je remercie encore tous ceux qui sont venus et se sont exprimés, pour certains ce n’était pas forcément très facile.

Le rapport qui est rendu est de très grande qualité. Ce qui nous animait dans sa rédaction et le travail qui a été fait, c’était la question des droits des enfants, comment aujourd’hui le Département pouvait améliorer, retravailler et repenser son action dans ce domaine-là. Je vais prendre quelques éléments rapidement : la question des sorties sèches avec l’idée de pouvoir généraliser ou au moins universaliser le dispositif du PARI qui est pour moi quelque chose d’indispensable ; la question des lieux de vies avec les petits structures et aussi des plus grandes puisque nous avons évoqué la possibilité de pouvoir créer des villages d’enfants, sans oublier les structures existantes pour notamment accélérer la rénovation de la Maison de l’Enfance, avec un rythme de calendrier de travaux peut-être à accélérer car nous avons vu dans le PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement) la question du Pôle Ado qui est sur 2024 alors que nous avions plutôt évoqué de le faire sur 2023. Nous avons besoin de restructurer la Maison de l’Enfance ; quand on la visite, il est difficile à voir la situation dans laquelle se trouve un certain nombre d’enfants, même si des travaux ont déjà commencé.
Nos professionnels de la Protection de l’Enfance ont aussi besoin d’une reconnaissance, on a besoin de leur réaffirmer notre confiance, ce sont des acteurs indispensables. Ils travaillent deux fois plus avec les problèmes de recrutement qui ont un impact considérable sur leur vie quotidienne dans les différentes structures. Il faut revaloriser et reconnaitre les professionnels.


Pour conclure, ce rapport est une porte ouverte, 51 préconisations qui nous permettent de nous projeter sur les prochaines années. La situation financière du Département est plutôt confortable, positive. Une partie de cette assise financière doit être mobilisée encore plus fortement (il y a eu une prise de conscience ces dernières années, ce n’était pas le cas avant) sur la Protection de l’Enfance.
Je faisais tout à l’heure une allusion aux élections législatives. Il y a dans ce rapport des préconisations nationales. Ce rapport, accompagné d’un courrier, pourrait être transmis à nos députés quand ils seront élus. Il y a trois préconisations qui les concernent directement sur les conventions collectives, sur la question de la surcharge du travail des juges pour enfants et la question des bourses d’études. Ce sont des sujets sur lesquels j’attendrais de nos parlementaires du Loiret qu’ils se saisissent du sujet.

Sur les questions de santé, et sur l’initiative d’une antenne de médecine croate :

Je tiens à préciser, en introduction, évoquer la situation sanitaire de notre ville, et notre métropole, et l’urgence de trouver des solutions concrètes.  

Nous sommes comptables aujourd’hui de plusieurs décennies d’inaction ou de conservatisme, tant quand vous étiez députés ou quand la gauche était majoritaire à l’assemblée nationale. C’est devenu l’une des préoccupations premières des français.es. Comment aujourd’hui accède-t-on aux soins ?

Le sujet de la liberté d’installation des médecins, encore tabou il y a quelques années, est selon moi un chantier à ouvrir, comme ce fut également le cas sur le salariat de médecin qui est aujourd’hui bien plus admis.  C’est aussi le cas de la réforme des ARS .

Face à ces constats, on peut reconnaitre à la ville d’Orléans comme au Conseil régional, au-delà de leurs compétences, un certains volontarisme et envie de porter des solutions. Il y les Maisons de santé pluridisciplinaire pour améliorer la pratique de la médecine en communauté médicale, les aides à l’installation abordé par cette délibération, et plus récemment la question du salariat des médecins avec les centres de santé comme évoqué dans la délibération suivante.

Mais le sujet central, et nous le partageons toutes et tous, est la question de la formation, et vient alors votre projet. Au préalable on sait que cette solution ne règlera pas la situation actuelle liée à la démographie médicale mais permet de se projeter.  

Tout d’abord, une remarque sur la forme.

Je regrette, alors même que nous avions eu une commission Santé il y a quelques jours pour présenter ces délibérations, que ce sujet n’a pu être présenté et débattu. Vous nous apprenez ce soir que ce sujet fait l’objet d’un travail depuis plusieurs mois, sans pour autant faire l’objet d’un échange.

Il semble également que la concertation préalable n’a pas eu lieu avec les 2 universités et les autres partenaires institutionnels. Quel est l’intérêt de cette approche ? si vous souhaitiez vraiment une adhésion et un soutien à ce projet, et vous éviter « une salve de critiques » pourquoi ne pas avoir réuni les acteurs (ministère, université, collectivités) et avancer de concert ? Ces sujets sont bien trop importants pour faire cavalier seul.

Sur le calendrier, ensuite. Je tiens à saluer la démarche unanime des territoires en CVL qui, Région, départements, EPCI et Commune ont porté le sujet de l’enseignement de la médecine, et notamment à Orléans. C’est une démarche historique car regroupant toutes les tendances politiques et toutes les strates de collectivités qui doit pouvoir aboutir et qui devrait être prioritaire. Votre projet vient concurrencer l’initiative collective que vous avez signé.

Sur le fond, de nombreuses interrogations :

–        Sur le cout de la formation : avec une estimation entre 8 et 10K euros par an, et malgré l’annonce d’aides, cette formation ne sera qu’accessible qu’à un certain public.  

–        Quelle certitude avons-nous sur l’installation des médecins formés ?

–        Sur l’organisation pédagogique, et notamment la question centrale des stages et sur la capacité de l’Hôpital d’Orléans de les accueillir ? CHRO qui connait déjà une grande tension

–        Sur la question de l’agrément incontournable des ministères concernés Santé et Enseignement Supérieur  (non concerté)

–        Sur le déroulement des études, quelles passerelles entre cette formation étrangères, et l’université d’Orléans et de Tours, plus précisément quelle reconnaissance en cas d’échec ou d’abandon durant le cursus ?  

Rappelons que cette initiative n’est pas une première en France mais a déjà été tenté sans succès à Toulon. La structure qui ambitionnait de dispenser en France des formations de santé en s’appuyant sur l’université portugaise Fernando PESSOA de Porto, a été contrainte de cesser ses activités après 3 ans d’exercice, mettant en difficultés de nombreux étudiants.

Nous devons agir pour que ce « coup pied dans la fourmilière » que vous appelez de vos vœux, ne soit pas un coup d’épée dans l’eau, ou un prétexte pour que l’université de Tours referme la porte entrouverte.

Sans opposer les démarchés, mais attaché à l’enseignement universitaire de notre pays je tenais à vous faire une proposition concrète, une démarche Trans partisane sur ce sujet. Afin que les belles intentions, puissent se concrétiser.

Nous entrons dans une période électorale où de nombreux engagements sont pris par les différents candidat.es. 

 Je vous propose donc de tous les interpeller directement pour qu’ils/elles s’engagent publiquement pour la création d’un enseignement de médecine à Orléans et de transformer le CHRO en CHU.  Je suis prêt à faire cette démarche avec vous auprès des candidats de gauche comme de droite.

Je suis intervenu sur la communication concernant la cause animale, saluer l’ouverture de ce chantier, un sujet que touche de nombreux orléanais, en proposant quelques pistes pour continuer ce travail entamé :

  • Lutter contre la maltraitance et l’abandon, interdire les cirques avec animaux, ainsi que le salon avec des animaux (ex: salon des chats)
  • Sensibiliser les commerçants sur les chiens d’assistance
  • Expérimenter l’accueil des animaux de compagnie dans les foyers logement (pour les personnes âgées)
  • Faciliter l’adoption des animaux abandonnés dans notre ville (non remis aux propriétaires)
  • Renforcer le soutien à la SPA, et créer un partenariat avec la Ligue de protection des animaux
  • Faciliter une politique d’identification des animaux
  • Lancer une campagne de civisme – Bien vivre ensemble, et réfléchir à des espaces de liberté pour les animaux (parc pour les chiens)

J’ai salué le travail immense de l’association de protection Chats Libres d’Orléans, qui est une ressources et engagement immense pour la cause des chats dans notre ville

En direct : https://www.youtube.com/watch?v=eqQUQdxIHm8

Budget prévisionnel 2022 – Conseil municipal du 9 décembre 2022.

La crise a rebond que nous subissons aujourd’hui a pu démontrer l’importance de l’échelon communale, cet échelon de proximité dans la vie quotidienne des orléanaises et orléanais. La ville a pu apporter des soutiens directs mais aussi des soutiens pour la culture, le sport, le commerce, l’action sociale, venir en renfort des services de l’Etat pour la vaccination…

Ce budget s’inscrit dans une situation particulière d’incertitudes, de lassitudes, qui nous obligent.

Dans ce sens, nous ferons des propositions concrètes, finançables, et parfois innovantes.

Sujet 1 : Social – animation urbaine

  • La question sociale

Tout d’abord, la question sociale, notre ville doit pouvoir porter un réel soutien avec une ambition plus marquée, nous proposons notamment que les aides exceptionnelles auprès des associations organisant des distributions alimentaires soient renouvelés, et que l’épicerie sociale tant attendue sur le campus puisse enfin remplir son rôle. Renforcer également le soutien au CCAS, qui risque de connaitre une augmentation des demandes d’aides énergétiques et notamment du fait de l’augmentation de certains tarifs.

Je réitère ma proposition afin d’expérimenter en lien avec le CCAS, la mise en place de « bon alimentaire – Marché » afin que les familles modestes qui bénéficient de ces aides puissent aussi les utiliser sur les marché d’Orléans

  • La situation de l’ASELQO

Sur un autre sujet, je réitère mon intervention lors du DOB, sur l’image très négative renvoyée auprès des équipes de l’ASELQO, sur la baisse de la subvention municipale, de 150 000 euros pour 2022. Le temps est au soutien et pas à la défiance vis-à-vis de l’activité quotidienne de cette structure. La perception de ce choix est vraiment négative dans les équipes de cette structure.

J’en profite pour apporter mon soutien aux salariés et usagers, ainsi qu’au mouvement de grève prévu le 14/12.

Nous échangeons régulièrement sur la politique culturelle, sociale, sportive, éducative de la ville mais le débat autour de notre politique d’éducation populaire, d’animation urbaine n’occupe que rarement notre temps. Je fais ici la proposition d’un débat en Conseil municipal afin de préparer la convention d’objectif avec l’ASELQO et ainsi permettre de définir l’ambition municipale dans ce domaine.  

Sujet 2 : Sport

Un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre mais qui n’est pas à notre sens tranché. Il s’agit de savoir si le sport professionnel et notamment l’OLB reviendrait dans le giron municipal dans le courant de l’année 2022.

Sujet 3 : Investissement

Un constat : Un budget d’investissement historiquement bas, un mauvais signe pour le secteur du bâtiment mais aussi de l’avenir de notre ville.

Une proposition : Comme évoqué lors du débat orientation budgétaire, nous gagnerions en transparence, en pilotage, en visibilité, en définissant ensemble un Plan Pluriannuel d’Investissement. Ce PPI pourrait notamment positionner :

  • La restructuration du conservatoire évoqué dans votre document
  • La nouvelle salle de musique actuelle, astrolabe 2 et le choix de sa localisation et de son ambition
  • La restructuration des cours d’école,
  • L’équipement culturel de l’Argonne prévu dans l’ANRU, afin de remplacer la plus petite médiathèque d’Orléans situé aujourd’hui à l’étage de la mairie de proximité
  • Le ré aménagement de la maison Jeanne d’Arc, sujet déjà évoqué l’année dernière  
  • Trémie Jaurès à inscrire à l’ordre du jour d’un prochain CM afin de pouvoir interroger ce projet  dans ses fonctionnalités
  • La refondation des Halles Châtelets évoqué également dans votre présentation
  • La restructuration de la maison des associations d’Orléans, en triste état aujourd’hui et peu adapté vu l’occupation actuelle.  

Avec cette petite liste, je me rends compte que j’ai déjà commencé ce travail autour du PPI, que nous pourrions continuer construire ensemble, et en phaser les dépenses sur le durée du mandat voir au-delà

Conclusion :

Je terminerai mon propos sur un clin d’œil. En cette journée de la laïcité, commémorant la loi de 1905 de séparations des églises et de l’Etat, je tenais à saluer la concrétisation en 2022 de l’installation d’une œuvre en mémoire de Jean Zay  

Communiqué du 8/12/2021

A l’heure où la laïcité est malmenée et instrumentalisée, la journée du 9 décembre permet de repositionner ce principe dans notre vie quotidienne et d’en rappeler l’importance.

Le 9 décembre est le jour anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’Etat. Il est bon de rappeler que ce principe repose sur trois piliers : la liberté de conscience et la liberté de culte, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, l’égalité devant la loi quelles que soient ses croyances ou ses convictions.

Cette journée nous rappelle tristement aussi que la majorité municipale d’Orléans à créer en décembre 2020 une exception à ce principe universel, une « journée sans laïcité » du fait d’un caractère  » national, historique et exceptionnel des fêtes johanniques « . La laïcité oui mais pas tous les jours  … La tradition à Orléans est donc plus forte que le principe républicain.  

Un an après, la demande de suppression de l’article créant une exception à la laïcité (article 7) est toujours d’actualité. 

Un autre regret, l’absence d’événements autour de cette date anniversaire. La majorité ne serait-elle pas à l’aise dans la défense ou la promotion de ce principe ?  Pourquoi ne pas organiser une exposition itinérante dans les centres sociaux de la ville ? Pourquoi ne pas sensibiliser  les agents de la ville et de la métropole en proposant des outils et des bonnes pratiques pour ne pas les laisser seuls face à certains événements ?  ou encore de proposer des outils pédagogiques dans les écoles à l’image de ce qui a été fait sur le handicap ? 

Dans la ville de Jean Zay, aujourd’hui aucun espace, place ou grande rue ne porte encore de référence à la laïcité comme c’est déjà le cas dans de nombreuses villes en France. 

En cette période trouble, où l’idéal républicain et le vivre ensemble sont remis en question, où les théories complotistes et les dérives identitaires hantent les débats, il est bon de rappeler que la laïcité contribue au respect, au dialogue et à la tolérance mutuelle. 

Baptiste CHAPUIS 

Conseiller départemental du Loiret 

Conseiller municipal d’Orléans (PS) 

Délibération Rapport égalité Femme- Homme

J’ai rappelé durant le débat autour de cette délibération nos propositions autour de 3 axes :

Lutter contre le harcèlement et les violences faites aux femmes dans toute la ville :

1.       Plan d’intervention et de sensibilisation dans les transports en commun, et dans la rue,  qui s’adresse aux victimes, auteurs et témoins de situations. La mise en place de protocole d’alerte ;

2.       Former les agentes et les agents de la ville (policiers et policières, personnel d’accueil, agent administratif, ATSEM…)

          Lutter contre la reproduction des stéréotypes en milieu scolaire :

4.       Proposer et soutenir des interventions en milieu scolaires par les acteurs associatifs pour lutter contre les stéréotypes de genre ;

5.       Repenser le plan de rénovation des cours d’école afin de permettre à chacun et chacune de s’éveiller et partager l’espace.

          Faciliter l’accès au sport par les femmes :

6.       Accompagner les clubs et associations dans la formations de tous leurs bénévoles et/ou salarié.e.s ; envisager le soutien au Club de Fleury Handball

7.       Repenser la politique de subventionnement des clubs professionnels, pour revenir à un équilibre Femmes Hommes,

Débat d’orientations budgétaires 2022  

Lors du débat sur les orientations budgétaires, et attendant le débat plus opérationnel du débat autour du Budget prévisionnel en décembre, j’ai évoqué le besoin d’anticiper et de prévoir les investissements notamment dans le domaine scolaire, sportif, culturel, et patrimonial.

Avec comme chantiers déjà lancés ou en attente :

  • Trémie Jaurès
  •  Université Madeleine

Et on attend des précisions sur :

  • La salle de musique actuelle
  • Restructuration du conservatoire
  • La création de nouvelle crèche
  • La restructuration des écoles, voir la création d’une nouvelle école
  • La rénovation du patrimoine architectural et historique
  • La restructuration de la maison Jeanne d’Arc
  • La vinaigrerie DESSEAUX

Un regret de voir la subvention à l’ASELQO baisser de 150K€, les usagers et les personnels de cette structure doivent être accompagnés et soutenus. Les dérives de certains de leurs dirigeants (aujourd’hui parti) ne doivent pas peser  sur l’activité.

Une attente, connaitre le projet culturel de la ville autour du théâtre d’Orléans, qui ne peut se réduire au simple recrutement d’un nouveau directeur / directrice de la Scène nationale.

Communication sur nos ainés

Je suis intervenu pour mesurer le propos de l’élu en charge de ce sujet, sur la critique du maintien à domicile. En appuyant l’importance de l’adaptation des logements et notamment les sanitaires et salle de bain, pour conserver l’univers social des ainés dans leur quartier, parfois proche de leurs familles, et surtout alerter sur le coût parfois exorbitant du recours notamment aux EPHAD

J’ai également proposé d’associer les ainés à la définition des aménagements, dispositifs les concernant avec la création d’un Conseil des ainés. Sujet à ouvrir l’implantation de bancs en centre ville, de cheminement à plat pour limiter les contraintes des pavages de centre ville, de réfléchir à des hébergements en structure de manière temporaire (de répit), de développer des hébergements intergénérationnel… pour bien vieillir dans sa ville

Vinaigrerie Dessaux

Je suis intervenu sur le projet de la vinaigrerie Dessaux, 12 ans après le lancement du projet, et 500 K euros dépensés, le projet est abandonné.

Après l’abandon de la cité musicale, c’est au tour du lieu d’exposition et de création d’art contemporain qui vient d’être abandonné à son tour.

2 questions : quel atterrissage pour le projet culturel ? / quel avenir pour le site ?

Quel avenir pour la nouvelle de musique actuelle ? et la rénovation du conservatoire ?

HALTE AUX NUISANCES SONORES ! - Paslières

Je suis intervenu sur le sujet des nuisances sonores à Orléans et comment la municipalité peut agir sur cette pollution et ce désagrément du quotidien.

Face au confinement notamment, notre relation au bruit a évolué. Le bruit est un facteur de stress et peut nuire à la santé.

Le bruit fait partie de notre quotidien ; il est avant tout signe de vie, d’animations, d’activités inhérentes à notre environnement, en particulier en milieu urbain. Il devient toutefois une véritable nuisance lorsqu’il dépasse un certain seuil, dégradant alors notre qualité de vie, avec des conséquences néfastes sur la santé.

 J’ai notamment proposé de lancer une cartographie de ces nuisances afin d’identifier les secteurs où la ville doit agir, et créer une instance pour aborder ces sujets de manière transversale. (sécurité, proximité,  aménagement…)

Sur ces sujets, la ville a de nombreux moyens d’agir pour améliorer la qualité de vie des habitant.es, et limiter ces nuisances sonores.  Quelques exemples d’actions à mener

  • Bruits de comportement / voisinage
  • Favoriser et accompagner l’isolation phonique comme thermique des logements sociaux (en individuel et collectif)
  • Proposer un dispositif de médiation pour prévenir et limiter les conflits de voisinages
  • Créer une brigade du bruit pour les rues « vivantes », et lutter contre tapages nocturnes
  • Contrôle des décibels à proximité ce certains bars
    • L’objectif est de montrer que chacun est concerné, et que le bruit est avant tout une incivilité qui a un impact sur la santé publique, le bien-vivre ensemble…
  • Bruits de circulations
  • Etat des rues à revoir (revêtement de la voirie) , dos d’âne, accélération …
  • Réduire la vitesse des véhicules à proximité direct des habitations
  • Agir sur les deux roues « modifié », les rodéos sauvages ou les quads
  • Bruits de travaux
  • Informer en amont les riverains sur les périodes bruyantes de certains chantiers
  • Sensibiliser les prestataires de la ville pour tous ses chantiers afin de réduire l’utilisation de matériel bruyant  

La Loire est un patrimoine commun, un symbole d’Orléans et de notre Région. Nous avons
à cœur que chacun se la réapproprie et la fêter crée un attachement personnel de ses
habitants avec elle. Valoriser le fleuve auprès des Orléanaises et des Orléanais est
également un moyen de faire rayonner sur le plan national l’un de nos atouts touristiques.

Nous regrettons qu’Orléans n’ait jamais pris la mesure de l’enjeu touristique que représente
la Loire à Vélo avec désormais environ 1 million de cyclistes qui parcourt ce circuit chaque
année. Nous sommes également inquiets sur le devenir du festival de Loire, évènement
populaire qui ne porte plus aucun message et qui pourrait finir par péricliter.


Nous voulons que la Loire prenne sa place dans la stratégie touristique de la ville et nous
souhaitons que le Festival de Loire prenne enfin le tournant écologique et culturel qu’il
aurait dû prendre, sans rien perdre de sa popularité.

Propositions :


➔ Thématiser chaque année le festival de Loire autour d’un thème écologique pour accroître son caractère écologique en faisant appel aux ressources locales (surtout pour les bateaux de Loire).

➔ Modifier le calendrier des fêtes de Loire niveau de la Loire au + bas à cette période, étiage. Nécessité d’avoir recours comme en 2019 à un système de pompage (nuit et jour) pour remplir le canal vide à cette période.

➔ Développer une offre culturelle ayant recours prioritairement aux artistes et aux acteurs locaux.

➔ Proposer des animations sur la place St Aignan, Place du Martroi et place de la Bascule, pour étendre le festival dans la ville et sur les 2 rives de la Loire.  

➔Profiter de ce festival pour mieux comprendre la Loire, sensibiliser sur la faune et flore en lien avec le MOBE (futur musée de la biodiversité) y compris sur les risques inondations

➔ Revoir la tarification de certains restaurants

➔  Proposer une aire de pique-nique  

➔ Faciliter les circulations sur les quais (sens à repenser),

➔ Faire vivre la thématique retenue, sur plusieurs mois (cycle de conférences, colloque, événement culturel)

➔ Associer les scolaires et les foyers logement pour faire un événement intergénérationnel autour de la Loire

➔ Eviter de transporter les 220 bateaux venant de toute l’Europe, par camion

➔ Faciliter et généraliser le recours aux produits locaux dans les restaurations proposées durant le festival 

➔ Mobiliser les acteurs culturels de la ville et leur demander d’associer un quartier, un groupe scolaire ou une structure de loisirs pour faire participer l’ensemble de la ville et des habitants qui le souhaitent à la préparation du festival.
➔ Créer un camping et une auberge de jeunesse accessibles aux touristes qui pratiquent la Loire à Vélo.
➔ Réinvestir le plan de l’île Charlemagne et faciliter son accès à tous les quartiers de la ville.

Informations, horaires sur l’événement : https://www.orleans-metropole.fr/festival-de-loire/

Article La République du Centre du 28/05/2021 :

« On remet en cause le principe de progressivité, déplore Baptiste Chapuis. C’est une drôle de politique sociale que de faire peser la hausse de la même façon sur les plus bas et les plus hauts revenus. »

https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/a-la-rentree-la-cantine-coutera-un-peu-plus-cher-pour-toutes-les-familles-dans-les-ecoles-d-orleans_13958863/?fbclid=IwAR3aHlYNbRqBrlGrwtjqrAf2S2oOM1J7gUNyk719X9deHuwA_0Rp5YoETLM

Sur le débat concernant la Sécurité :

Aucune description disponible.

Résumé de mon intervention et des propositions :

  • Référent Sécurité dans les quartiers pour rapprocher les habitants et sa police
  • Renforcer la prévention spécialisée avec le recrutement d’éducateurs « de rue »
  • Pas d’indicateur sur la violence intra familiale / Violence faites aux Femmes : Protéger, accompagner
  • Lutter contre les vols de vélos en proposant des installations sécurisées
  • Mettre en place une campagne de lutte contre le harcèlement de rue  / et dans les transports
  • Soutenir les décrocheurs scolaires en proposant un accompagnement individualisé. « Pas un jeune sans solution »

Sur la méthode, présenter ce bilan dans la commission couvrant cette thématique pour permettre un débat sur le place de la Police et ses rapports aux citoyen.nes (armement, vidéosurveillance) , et ne présenter les chiffres et indicateurs qu’en les mettant en perspectives au moins sur l’année précédente.

Samedi 13 mars, lors de notre rencontre des intermittent.es qui occupent le théâtre d’Orléans, nous avons rappelé notre soutien plein et entier à tous les acteurs du secteur culturel. Nous soutenons leur initiative d’occupation pour interpeller sur leur situation. 

L’intermittence n’est pas un choix mais le régime social de rattachement d’un technicien professionnel ou d’un artiste qui travaille pour des entreprises de l’audiovisuel, du cinéma, ou du spectacle vivant. Ce régime permet à l’artiste ou au technicien, suivant des critères très précis d’heures travaillées, d’être couvert et indemnisé lorsqu’il n’est pas sous contrat de travail.

Leurs revendications sont donc justes et notamment celles qui concernent la prolongation de leurs droits à l’indemnisation en cette période où il leur est impossible de travailler. Ils ne pourront en effet pas renouveler leurs droits au 31 août 2021. Pour les primo entrants comme les jeunes diplômés sortant des écoles d’art ou certains salarié-e-s non indemnisé e s, ils sont d’office exclus de ce système.


Nous appelons à une mobilisation forte du ministère de la Culture pour leur permettre de continuer à créer et vivre de leur activité, pour maintenir ces droits à l’indemnisation, qui leur garantit aussi une couverture maladie ou maternité, tant que les conditions d’un retour à la normale de l’activité dans le secteur culturel ne sont pas réunies. Par ailleurs, nous soutenons également leur opposition à la réforme de l’assurance chômage.

L’Etat doit aussi agir aux côtés de toutes les collectivités en finançant un véritable plan de relance culturel ainsi qu’en prenant en compte les propositions faites pour la réouverture des différents lieux culturels.

Il est essentiel que les pouvoirs publics fassent confiance aux acteurs culturels, aux artistes, aux techniciens et même au public qui souhaitent retrouver vivants et actifs les lieux de culture !

 L’avenir de la culture se joue maintenant, et c’est essentiel !

Ghislaine KOUNOWSKI, Baptiste CHAPUIS, Conseillers municipaux d’Orléans

Fanny PIDOUX Conseillère régionale déléguée 

Résumés intervention en Conseil municipal du 18/02/2021

Sur la situation des jeunes :

En introduction, j’ai déploré l’absence de réunion de commission Santé –Université depuis le 5 novembre 2020. 2 thèmes qui pourtant aurait mérité des échanges et débat pour proposer des dispositifs pour les jeunes.

Après avoir partagé les constats, et face à la situation : Le dispositif présenté se monte à 20K euros, soit entre 40 et 100 étudiants accompagnés pour cette première vague. La crise touche tous les jeunes et pas que les étudiants.

Nos propositions pour soutenir les jeunesses face à la crise :

–          Création rapide d’une épicerie sociale et solidaire

–          Création d’une chaine de solidarité à destination des jeunes isolés (appel téléphonique)

–          Ouvrir les dispositifs à tous les jeunes en formation

–          Mise à disposition de distributeur de produit hygiénique

–          Mise en œuvre de projets jeune pour se projeter dans l’après

–          Mise en place d’un réseau de parrainage / marrainage pour accompagner nos jeunes (débouchés professionnels, accompagnement, écoute, soutien…)  

–          Mise en place d’un chèque « Marché – Produits locaux » comme déjà proposé lors de la préparation du budget 2021.

–          Augmenter notre capacité d’accueil de stagiaire et d’apprentis dans les services de la ville et dans ces satellites.

Présentation du vœu sur le RSA à ouvrir au moins de 25 ans

La vie est déjà dure pour les jeunes en temps ordinaire : le taux de chômage est structurellement deux fois supérieur à celui du reste de la population ; le taux de pauvreté à 20 ans est trois fois plus élevé qu’à 60 ans.

30% des 18-25 ans ont renoncé à l’accès aux soins pendant la Covid-19 faute de moyens. 55 % des étudiants ont éprouvé des difficultés pour boucler leur budget alimentaire. 1 jeune sur 6 a interrompu ses études avec la crise.

On est responsable sur le plan pénal à 16 ans, majeur sur le plan civique à 18 ans mais il faut attendre 25 ans pour avoir des droits sociaux. Cette injustice est encore plus insupportable avec la crise aujourd’hui.

Quand j’entends certains nous dire que ce que veulent les jeunes, c’est un emploi et pas une aide, c’est ne pas comprendre qu’avec cette crise, la situation a dramatiquement changé. Tout le monde veut travailler ! Mettons le paquet sur l’emploi et sortons la tête de l’eau à tous ceux qui n’en trouvent pas. Beaucoup ont perdu le petit job qui leur permettait de financer leurs études ; ils ont des difficultés considérables à s’insérer sur le marché du travail. Nous sommes en dette vis-à-vis de cette « génération Covid ».

J’ai œuvré comme beaucoup d’autres pour que la Métropole agisse sur les transports, nous étudions ce soir des actions au niveau de notre municipalité, comme déjà de nombreuses villes (St Jean de la Ruelle, St Jean de Braye ou encore Saran).

Mais les collectivités ne peuvent supporter cette solidarité nationale à elle seule. Pour ne pas faire de la « génération COVID », une « génération sacrifiée ».  

Le plan « un jeune, une solution » du gouvernement, qui prévoit que chacun ait une formation ou un emploi, était absolument nécessaire. Mais c’est largement insuffisant.

Les files de jeunes devant les distributions alimentaires (sur le campus ou ailleurs) sont des images qui relèvent d’un autres age, insoutenable. Nous devons pouvoir proposer un minimum jeunesse, car les jeunes n’aspirent pas à avoir seulement un repas à 1 euro, mais à s’émanciper, avoir un boulot et à construire leur avenir. Or, aujourd’hui, ils sont dans une angoisse existentielle : que vaudront leurs diplômes avec cette année presque blanche ? Ne sont-ils pas en train de perdre leurs plus belles années ? Les jeunes diplômés sont inquiets.  Notre jeunesse a aujourd’hui a le sentiment d’être invisible.

Je vous propose donc ce vœu pour soutenir cette initiative, comme c’est déjà le cas pour près de 2 français sur 3 selon un récent sondage,  afin de permettre d’ouvrir le RSA au moins de 25 ans tout en renforçant son accompagnement, car au-delà des dispositifs municipaux et métropolitains, notre jeunesse doit pouvoir retrouver sa dignité. 

Conseil municipal Février 2021 : Sur le festival de Loire : un événement à faire évoluer

–          La question du calendrier : les dates du 22 au 26 septembre 2021, niveau de la Loire au + bas à cette période, étiage. Nécessité d’avoir recours comme en 2029 à un système de pompage (nuit et jour) pour remplir le canal vide à cette période.

–          Développer une offre culturelle ayant recours prioritairement aux artistes et aux acteurs locaux.

–          Proposer des animations sur la place St Aignan, Place du Martroi et place de la Bascule, pour étendre le festival dans la ville et sur les 2 rives de la Loire.  

–          Profiter de ce festival pour mieux comprendre la Loire, sensibiliser sur la faune et flore en lien avec le MOBE (futur musée de la biodiversité) y compris sur les risques inondations

–          Revoir la tarification de certains restaurants

–          Proposer une aire de pique-nique  

–          Faciliter les circulations sur les quais (sens à repenser),  en anticipant un événement sous COVID

–          Faire vivre la thématique retenue, sur plusieurs mois (cycle de conférences, colloque, événement culturel)

–          Associer les scolaires et les foyers logement pour faire un événement intergénérationnel autour de la Loire

–          Eviter de transporter les 220 bateaux venant de toute l’Europe, par camion

–          Faciliter et généraliser le recours aux produits locaux dans les restaurations proposées durant le festival 

Conseil municipal du 21 Janvier 2021

La place de la culture est un choix de société.

Les activités culturelles sont aujourd’hui désignées comme non prioritaires. Cela interroge sur cette place que nous laissons à la culture dans nos vies. Nous ouvrons nos centres commerciaux, mais nous fermons nos musées et lieux d’expositions, nous acceptons la promiscuité dans les transports en communs mais nous fermons nos cinémas et théâtres.

Je vous le dis, et nous sommes nombreux ici à le partager, la culture est un bien essentiel.

Nous avons besoin de partager des émotions, d’éprouver ensemble, de partager des pensées, de s’émerveiller, de réfléchir, de s’interroger, d’être parfois bousculer.

Pour cela, je vous propose 2 actions, en complément du dispositif proposé ce soir qui s’inscrit dans les mêmes volontés de ne pas laisser notre culture, et ses acteurs sur le bord du chemin.

–        La première, est de proposer une ouverture expérimentale et dérogatoire, des lieux culturels, avec dans premier temps les musées, galeries, et autres lieux d’expositions. Cette ouverture serait possible en appliquant un protocole sanitaire strict, qui pourrait notamment passer par des prises de RDV et la réservation de créneau horaire pour fluidifier les circulations, et le recours au masque FFP2. Nous devons pouvoir donner des perspectives à nos lieux culturels. Je vous propose d’écrire à la ministre Roselyne Bachelot pour permettre cette expérimentation qui pourrait ensuite être dupliqué dans les autres villes.

–        La seconde, est de créer ou de soutenir les initiatives, concert dans les vitrines, concert / théâtre en streaming, concert dans sa voiture, exposition en plein air… Créer une tournée des artistes orléanais dans nos quartiers afin de pallier leur manque d’activité, redonner de la visibilité aux compagnies et faciliter l’accès à la culture des Orléanaises et orléanais, notamment cet été

Enfin, une volonté est d’anticiper les événements à venir en préparant des programmations ayant recours plus largement aux artistes locaux, comme pour le festival de Loire, Rentrée en Fête, festivités johanniques (un concours artistique autour de la figure de Jeanne d’Arc ?)  

Ensemble, Orléans doit être au RDV.

Oui, la culture est un bien essentiel, pour pouvoir faire société et exister ensemble. 

Après le conseil municipal d’Orléans du 10 décembre, Baptiste Chapuis, secrétaire de la section PS d’Orléans et Carole Canette, première secrétaire fédérale du PS du Loiret ont saisi l’Observatoire de la laïcité, au sujet de la charte de la laïcité votée à Orléans et qui prévoit une exception au respect de la laïcité par les élu·e·s lors des fêtes Jeanne d’Arc en raison d’un « caractère national, historique et exceptionnel des fêtes johanniques ». Par ce vote, la majorité conservatrice plaçait la tradition au-dessus de la laïcité.

L’Observatoire de la laïcité, dans sa réponse en date du 21 décembre 2020, a rappelé de manière très précise les règles sur la laïcité et l’exigence de neutralité de l’Etat et de ses représentant·e·s.

Il rappelle que « si des élus de la République sont dans l’exécution d’une mission de service public et représentent l’administration publique, ils se doivent alors de respecter le principe de neutralité.Dès lors, s’ils participent précisément à ce titre à des cérémonies religieuses, ils ne peuvent témoigner, par leur comportement, d’une adhésion manifeste à un culte quel qu’il soit. Cette règle ne s’oppose pas à l’observation des marques de respect communément admises (par exemple, porter un couvre-chef dans une synagogue, ôter ses chaussures dans une mosquée, etc.) »
Il précise ainsi que 
« Soit les élus assistent à une cérémonie religieuse en dehors de leurs fonctions et sans aucunement exercer une mission de service public ni représenter l’administration publique, auquel cas ils ne sont pas soumis au principe de neutralité; soit les élus assistent à une cérémonie religieuse dans l’exercice de leur mission de service public et de représentation de l’administration publique, auquel cas ils sont soumis au principe de neutralité ».

Enfin, et très explicitement, l’Observatoire de la laïcité rejette l’argument présenté par la majorité municipale orléanaise : « Le principe de laïcité (…) ne connait pas d’exception liée à un quelconque « caractère national, historique et exceptionnel ». »
Les socialistes orléanais saisissent, ce jour, Monsieur le Préfet du Loiret, afin qu’il exerce son contrôle de légalité sur cette délibération, à la lumière de la décision de l’Observatoire de la laïcité

Communiqué du 11 décembre 2020
Laïcité : les socialistes orléanais saisissent le gouvernement


Lors du Conseil municipal d’Orléans du 10 décembre 2020, une charte de la laïcité a été proposée au débat et au
vote. Ce texte aurait pu faire l’unanimité des élu·e·s de tous bords.
Il affirme en effet « que la stricte application de la loi de 1905 au quotidien est essentielle et que les élus doivent prendre
toute leur part dans sa défense et sa promotion. »
Il dit également que « les élus se doivent d’adopter une attitude personnelle neutre et laïque dans l’exercice de leur
mandat ».
L’ensemble de ce texte est conforme à l’esprit du Vade mecum sur la laïcité de l’Association des Maires de France, qui
indique entre autre : « L’AMF invite les élus, dans leur action publique, à s’abstenir de faire montre de leurs propres
convictions religieuses ou philosophiques (…) Dans ce cadre, la participation à des cérémonies religieuses, en tant
qu’élu, devra se faire dans le strict respect de la neutralité républicaine, c’est-à-dire sans manifestation de sa propre
croyance ou non croyance ». Jusqu’ici, tout va bien.


Cette charte de la laïcité va dans le sens du mouvement qui traverse le pays depuis quelques temps pour réaffirmer la
place de la laïcité dans les valeurs républicaines.
C’est pour beaucoup d’élu·e·s une façon de réexpliquer l’importance de l’universalisme républicain, condition impérative
pour que les citoyen·ne·s de notre pays réussissent à vivre ensemble et pour que notre nation ne se divise pas en de
multiples communautés.
Redire simplement que les lois s’imposent à tous et à toutes, et que, dans notre République, les lois votées par les
représentant·e·s de la Nation sont supérieures à toutes les règles religieuses.
Mais la droite réactionnaire orléanaise ne pouvait pas tenir ce discours jusqu’au bout.
Elle tient à son petit privilège, au nom de la tradition, pour échapper à l’universalisme républicain.
Elle a donc fait ajouter à cette charte une phrase : « Le caractère national, historique et exceptionnel des fêtes
johanniques constitue la seule exception à cette règle ».
L’objectif assumé par la droite orléanaise est d’autoriser les élu·e·s, ceint·e·s de l’écharpe tricolore, à affirmer leur foi
en manifestant leur propre croyance, en communiant lors de la cérémonie catholique des fêtes johanniques.
Les élu·e·s du groupe « Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes » ont proposé de supprimer cet alinéa,
pour permettre à tout le conseil de voter cette charte, proposition soutenue par d’autres élu·e·s.
Mais la majorité de droite a préféré maintenir l’exception à la laïcité.

A Orléans, la laïcité ce sera pour tout le monde, sauf pour quelques-uns, et pas tous les jours.
Parce que, pour la droite orléanaise, la tradition est au-dessus de la laïcité !
Pour ces raisons, les socialistes orléanais ont décidé de saisir le gouvernement, par l’intermédiaire de l’Observatoire de


la laïcité et de Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités
territoriales.

Presse :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/loiret/orleans/polemique-orleans-laicite-geometrie-variable-elus-municipaux-lors-fetes-jeanne-arc-fait-debat-1904854.html

https://www.francebleu.fr/infos/societe/polemique-sur-la-charte-de-la-laicite-a-orleans-le-parti-socialiste-du-loiret-saisit-le-gouvernement-1607714964

https://www.magcentre.fr/205395-jeanne-darc-est-elle-soluble-dans-la-laicite/

https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/montpellier-orleans-ces-chartes-de-la-laicite-en-butte-aux-oppositions-locales

https://www.humanite.fr/orleans-une-charte-de-la-laicite-qui-souffre-dexception-697536

https://www.francebleu.fr/infos/societe/orleans-suspend-officiellement-la-laicite-lors-des-fetes-de-jeanne-d-arc-1607683364

Lors du Conseil municipal du mois de décembre, dans le cadre de la préparation budgétaire, j’ai porté une série de propositions pour faire face aux crises :

  • Renouveler l’action sociale et solidaire de notre ville . Nous avons des agents très mobilisés mais parfois des outils et dispositifs dépassés notamment à destinations des séniors, des jeunes et des plus précaires ou démunis.
  • Etendre le portage de repas à domicile
  • Attribuer une enveloppe exceptionnelle à destination des associations qui agissent dans la distribution alimentaire ou de produits de premières nécessités
  • Créer un réseau Orléans Solidaire (Cf Le Mans Solidaire) pour coordonner les efforts, travailler ensemble contre les exclusions sociales, économiques et culturelles. (Assises de la solidarité ? )
  • Attribuer des bons alimentaires utilisables sur les marchés orléanais
  • développer et augmenter les allocations énergies pour les plus précaires
  • Créer une épicerie sociale sur la campus universitaire

Communiqué du 09/10/2020

Dans la presse : La République du Centre Samedi 10/10/2020

Le Loiret doit porter plainte contre les propos de haine tenus par Eric Zemmour 

A l’image de nombreux départements (aujourd’hui 14 ), le Loiret doit déposer une plainte contre les propos tenus par Eric Zemmour sur CNEWS à propos des mineurs isolés. Il a déclaré que « tous » les mineurs migrants sont « voleurs », « assassins » et « violeurs », après le nouvel attentat perpétré devant les ex-locaux de Charlie Hebdo.

Ces propos racistes, tout simplement abjects, constituent une incitation à la haine et portent atteinte non seulement aux mineurs accueillis, dont les départements ont la responsabilité, mais à notre République et à nos valeurs qui fondent la cohésion nationale 

Pour rappel, les mineurs sont considérés comme « non accompagnés » lorsqu’ils n’ont aucun responsable légal sur le territoire national. Lorsqu’il s’agit de migrants, la situation est donc particulièrement critique, car ils doivent solliciter l’asile auprès des autorités pour rester en France. Le Loiret doit se mobiliser contre ce déferlement malsain et infondé à l’égard de ces migrants mineurs, qui font face à des situations très graves. Le Conseil départemental est en effet responsable de l’accompagnement des mineurs non accompagnés.

Le Président du département du Loiret doit ré-réaffirmer le soutien à tous les enfants et à tous les jeunes que le département accueille dans le cadre de ses missions de protection de l’enfance. Il est nécessaire de mettre œuvre un accueil inconditionnel et digne qui rend les propos racistes tout simplement abjects. 

Nous demandons à la Présidente du Département du Loiret de s’associer à la démarche engagée par de nombreux départements et de porter plainte contre Eric Zemmour.

La question des migrations mérite mieux que des contre-vérités et des propos haineux d’un polémiste déjà condamné pour incitation à la haine. Ce sujet mérite un débat de fond, loin des peurs et des stéréotypes qui peuvent malheureusement trop souvent l’entourer.

Ne cédons rien aux racistes et aux porteurs de peur et de haine. Ils sont les plus grands dangers de nos sociétés. Et ne taisons pas le travail remarquable des professionnels qui les accueillent, les accompagnent. Éducateurs, psychologues, enseignants, maîtres de maisons, qui peuvent être assurés de tout notre entier soutien.

Baptiste CHAPUIS et Jérôme BORNET  

Conseillers Municipaux (PS) d’Orléans 

Pour agir : Signez la pétition

« Masques obligatoires dans la métropole d’Orléans : Baptiste Chapuis demande une dérogation pour les joggeurs et les cyclistes » La République du Centre 28/08

https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/masques-obligatoires-dans-la-metropole-d-orleans-baptiste-chapuis-demande-une-derogation-pour-les-joggeurs-et-les-cyclistes_13829027/

Covid 19 : face à la situation sanitaire, la ville d'Orléans renonce à  Rentrée en Fête le 6 septembre prochain

https://www.leparisien.fr/economie/orleans-maintient-sa-braderie-malgre-la-pandemie-de-covid-19-27-08-2020-8374008.php

Suite aux maintien de la Braderie et à l’annulation de Rentrée en Fête (ainsi que de nombreux vide grenier), j’ai exprimé mon incompréhension que je partage avec de nombreux acteurs associatifs.

Grande inquiétude des associations d’Orléans face à cette rentrée. Rentrée en Fête, est un moment nécessaire et incontournable pour permettre aux familles de rencontrer les acteurs associatifs , pour découvrir et/ou s’engager dans une nouvelle activité. Des modalités doivent être rapidement trouvées pour faciliter cette prise de contact, nous aurions pu imaginer et anticiper une organisation spatiale plus étendue sur plusieurs rue ou parc de la Ville pour cette édition 2020…